Organisée le 25 avril à Perpignan, l'assemblée générale de la Chambre syndicale de la propriété immobilière a mobilisé 400 bailleurs et occupants. De nombreuses doléances
ont été exprimées.
Le président national de l'UNPI (Union nationale de la propriété immobilière), Jean Perrin, avait fait le déplacement en terre catalane et a écouté avec attention les diverses doléances
exposées. Près de 400 propriétaires, occupants, bailleurs et copropriétaires n'ont en effet pas hésité à protester "contre toutes les causes qui affectent si durement le logement" et ont
largement exprimé leur inquiétude croissante.
Ce fut donc, samedi 25 avril au palais des congrès de Perpignan, un grand rassemblement à connotation revendicative, mettant en avant les difficultés auxquels sont confrontés de nombreux propriétaires :
impayés de loyers, "laxisme de la justice encourageant les mauvais payeurs" comme il fut prononcé ça et là, augmentation des impôts locaux, entraves à la liberté de
propriété, etc. http://www.jedeniche.com
Erosion du droit
à la propriété accélérée Jean Perrin, assisté de M me Parent, directrice de la CSPI (Chambre syndicale), a donc dressé le bilan circonstancié sur la situation immobilière
et a mis l'accent sur l'érosion du droit de propriété, "qui s'est accélérée", a-t-il souligné, "sous la pression conjuguée de contraintes conjoncturelles sociales".
"Au lieu d'accumuler sans cesse sur nos têtes de plus en plus de contraintes, il faut rétablir l'équilibre et fluidifier le marché de la location", a-t-il martelé. "Nous ne pouvons croire à une
amnésie de nos dirigeants : toutes les mesures prises révèlent un véritable acharnement législatif à l'égard des propriétaires". La CSPI a rappelé le droit à l'habitat qui
s'inscrit "dans le retour à la liberté et le respect de la propriété privée ... Il est en effet grand temps de mettre un terme au dirigisme et à l'inquisition fiscale qui, pendant ces dernières
années, a déclenché une pénurie de logements".
D'autres intervenants de la CSPI ont enfoncé un peu plus le clou... " Le rétablissement d'un climat de confiance s'opérerait avec le retour de la liberté. Or, aujourd'hui, rien ne va dans ce sens. Dans cette jungle
des lois, nous sommes les premières victimes. Il faut en sortir...". http://www.jedeniche.com
Trois thèmes Trois thèmes ont été développés : les causes de la crise qui frappe l'investissement dans la pierre et ses répercussions sur le logement, la construction et le marché immobilier. Le plan de
relance : des mesures positives pour apporter une solution à la crise du logement : sécurisation des paiements des loyers, renégociation des rapports locatifs, baisse de la fiscalité, suppression de l'ISF, maîtrise
des taxes foncières.
Et le retour à la confiance avec des préoccupations prioritaires clairement affichées : amélioration du statut locatif, liberté des loyers pour les baux renouvelés, assouplissement de la fiscalité et
des procédures judiciaires, levée des protections contre les mauvais payeurs, exécution des procédures d'expulsion. Enfin, un appel à de nouvelles adhésions a été lancé . V. P. http://www.jedeniche.com
Isabelle de Silva, rapporteur public devant le Conseil d'État, a réclamé mercredi l'annulation des élections municipales de Perpignan (Pyrénées-Orientales), marquées au deuxième tour par un
dépouillement surréaliste. Le président du bureau de vote numéro 4, Georges Garcia, frère d'un colistier du maire sortant, avait été surpris avec des bulletins de vote cachés dans ses
chaussettes et ses poches. Le sénateur maire UMP Jean-Paul Alduy ne l'avait emporté que de 574 voix sur la liste de gauche conduite par Jacqueline Amiel-Donat. «On ne peut déterminer l'ampleur de cette fraude mais il est
difficile de juger qu'il n'y a pas eu fraude, et même fraude massive», a indiqué le rapporteur public qui a fait le rapprochement arithmétique entre les voix d'écart (574) et le nombre des votants du bureau litigieux
(885) avant de préconiser l'annulation des élections. http://www.jedeniche.com